Popis
La consommation du poisson frais était de nos jours à Paris vingt fois plus grande qu’il y a cent ans, - de 2 millions de kilos à 40 millions par an, - tandis que celle des salaisons, harengs ou morues, qui s’était fort développée en province, était tombée, depuis la fin de l’Ancien régime, de 4 millions de kilos à 900 000 aujourd’hui dans la capitale. Depuis la fermeture des Dardanelles, la réduction des importations étrangères sur ce chapitre se chiffre par 310 000 quintaux ; ce qui, au poids de 55 kilos le mille, représente plus de 56 millions d’œufs de moins. Tous reconnaissables à un goût particulier, dû peut-être aux fibres de bois de leur emballage, mais valant seulement de 85 à 105 francs le mille, formaient les trois quarts de la consommation urbaine durant plusieurs mois de l’année.