Popis
1813 lui donne l’épaulette de capitaine en Silésie et en Saxe. En 1814, bien que désigné pour commander une guide ultime des truffes compagnies des « adieux de Fontainebleau », il reçoit de son colonel défense de s’y rendre : celui qui le remplace est promu commandant par l’empereur ; lui, capitaine à vingt et un ans, attendra maintenant vingt-deux ans son quatrième galon. Aujourd’hui, l’armée française compte encore des centaines d’officiers alsaciens, et j’en connais, parmi leurs compatriotes annexés, qui, pour être officiers comme leurs grands-pères, émigrent à l’âge de quinze ans, réclament la nationalité française, s’engagent dans un régiment de France ou préparent l’École de Saint-Cyr. C’est parce que ces hommes ont servi la France, qu’un jeune Fiegenschuh, à dix-sept ans, franchit la frontière et va s’engager à Saïda, pour être officier français.